A propos de la conduite du changement, une multitude de théories ont vu le jour ces 15 à 20 dernières années. Mais bien que ce cadre conceptuel soit suffisamment riche, il reste encore à externaliser l’accompagnement au changement du caractère théorique pour l’adapter de manière pratique aux réalités spécifiques des entreprises. Puisque tout changement perturbe voire déséquilibre l’ordre habituel des choses, comment réussir la transition et tirer efficacement profit des transformations ?

La conduite au changement : qu’est-ce que c’est ?

L’application d’une technique A à un état de départ X pour parvenir à un nouvel état Y : c’est ainsi que pourrait se définir de manière basique la conduite du changement. Ainsi, puisque X est généralement connu, de même que l’objectif souhaité Y, il ne reste au manager plus qu’à trouver la formule A pour atteindre l’objectif. Faites-vous aider par Celencia, cabinet de conseil en organisation.

Concrètement, il peut s’agir de :

·        La mise en place de nouvelles technologies : la digitalisation d’un process par exemple ;

·        L’externalisation de quelques activités ;

·        L’adaptation du fonctionnement de l’entreprise à de nouvelles réglementations ;

·        Un changement des politiques internes de management ;

·        La transformation des bureaux en open space, etc.

La formule A en question est l’ensemble des opérations à mettre en œuvre avec une bonne politique de conduite du changement à l’appui. Sans quoi, elle peut très vite devenir un nœud gordien.

Réussir le pari du changement

Très délicat, l’accompagnement au changement facilite la recherche d’un équilibre permanent face aux bouleversements des habitudes de l’entreprise. En effet, de nombreuses réticences de nature à bloquer le projet se font généralement ressentir dès les débuts, lorsque font défaut :

·        La communication ;

·        Les explications ;

·        La pédagogie.

Pour s’en sortir sans séquelles, il importe de respecter des règles précises.

Les 5 étapes du changement

Opérer des changements est un passage obligatoire pour toute entreprise à un moment donné, en raison de la mondialisation. Autant l’est la conduite du changement. L’indépendance des marchés, l’ouverture des économies, la multiplication des informations, la célérité des échanges... sont des mutations qui imposent à l’entreprise une recherche permanente d’adaptation.

Privilégier la teamwork

C’est un must ! L’adhésion et la participation de tous est une étape cruciale de l’accompagnement au changement. Cela implique évidemment que chaque membre de l’équipe comprenne les enjeux du processus de changement entamé et y développe un intérêt accru grâce à la concertation. Ils ne sont donc plus effrayés, car ils s’intègrent mieux et se sentent parties prenantes.

Définir l’intérêt de chaque salarié

L’une des premières préoccupations de vos salariés est de savoir en quoi cette conduite du changement leur est profitable et source d’épanouissement. La réponse à cela est donc par ricochet le meilleur moyen de susciter leur adhésion.

Mener le changement par les piliers de l’entreprise

Les personnages clés de l’entreprise doivent se positionner au cœur du projet, puis solliciter un accompagnement au changement. Le manager principal, les représentants de départements,… Etant les personnes les mieux écoutés et parfois les plus appréciés, les chances de conjuguer les volontés sont plus fortes.

Des actions concrètes et visibles

Après vous être assuré d’avoir mobilisé les ressources qu’il faut à la place qu’il faut, élaborez un plan d’action détaillé, avec un chronogramme clair pour la conduite du changement.

Mais avant, vous pourriez effectuer une enquête salariale ou des entretiens pour recueillir les impressions et difficultés de chaque salarié. Vous serez ainsi en mesure de les intégrer au protocole prévu en vue de les pallier. Et d’apprécier le degré d’assimilation et de maîtrise des nouvelles compétences et nouveaux outils à exploiter.

Installer l’état final Y prévu

À cette dernière étape, le changement est déjà présent et réel. L’habitude de ce nouveau mode de fonctionnement s’est installée en chacun. Mais le top manager doit surtout s’assurer de refléter fidèlement et en tout, cette conduite du changement pour inspirer les autres.

Maintenir la compétitivité en améliorant constamment les performances est le cheval de bataille quotidien ici pour réussir le changement en entreprise.